LES SCULPTEU

led. Delaplanche cedde et transporte comme dessus et promet garantir de ces faitz et promesses seullement ausd, religieux, prieur et couvent, les arreraiges de lad. rente de cent solz qui estoient deubz et ce payoit (sic) à bureau ouvert au jour du susd, partage, et qui ce sont payé à bureau ouvert, tant lors dud. partage datté dud. jour 12^e septembre 1623, que depuis icelluy jusques et après le dernier juing de l'année 16oo, dont led. Delaplanche n'a receu aucune chose, ains seullement a receu les arreraiges de lad. rente escheu depuis le premier juillet dernier lad. année 16oo jusques à et après le dernier juing 1610. Ce present transport et délaissement ainsy fait par led. Delaplanche. esd. noms, ausd, religieux et prieur et couvent, et en faveur de ce que François Delaplanche, son filz, à present nommé frère François de Sainct-Joseph, a esté reçeu' religieux audit couvent du Plessis-Picquet, où il a faict profession dimanche dernier, 8^e du present mois et an, et outre ce et par dessus la somme de trois cens trente livres tournois que led. s^r Delaplanche a baillé aud. couvent du Plessis, tant pour la robbe, vestement, lin et quelques livres pour son filz, que festin de la profession, dont lesd, religieux pour ce presens et comparans par lesd. s^r prieur et célérier dessus nommés sont demeurés d'accord, et ce sont tenus et tiennent comptans, et ont quicté et quictent led. Delaplanche et tous autres, et, ce faisant, lesd, religieux et couvent se chargeront de fournir tout ce qui sera necessaire aud. frère François de Saint-Joseph. Ce qui fut faict et passé aud. Plessys, par devant moy tabellion soubzsigné, en la presence de Anthoine Galleran et Claude Naquerre, demeurans aud. Plessys, tesmoings à ce requis

O Comme il a été dit plus haut, nous ignorons complètes famille du glorieux artiste dont il porte le nom.Nous le sign! sions possibles.

*S (1521-1650). 147-

appellez. . . le samedy, 14° jour de may l'an i633, après midy. Signé : Rimboult. — (Arch, nat., Y 174, fol. 79 v°!)

294. — Germain Pillon ⁽¹⁾, bourgeois de Paris. — 11 février i634..

Donation par Denise Noel, veuve en secondes noces de P. Guerrier, marchand et bourgeois de Paris, demeurant rue Guérin-Boisseau, à ses filles, Jeanne et Marguerite Guerrier, de la moitié par indivis d'une maison, rue de la Vieille-Monnaie, et d'une maison à Argenteuil, rue du Cul-de-Sacq, acquise par feu Germain Pillon et échue à sa veuve lors du partage avec les enfants et héritiers du defunt. — (Arch, nat., Y 174, fol. 41 4 v°.)

Jean Autrot, sculpteur.

Le nom du sculpteur Autrot, qu'il convient peut-être d'orthographier Autereau, est tout-à-fait oublié, et le débat qui entraîne de si longues procédures et dont la solution reste inconnue paraît porter sur une question assez futile. Tant d'expertisés pour un manteau de cheminée, c'est beaucoup d'affaires pour bien peu de chose, semble-t-il. Mais, à côté du nom du demandeur paraissent deux sculpteurs dont les noms se retrouvent ailleurs. Le choix de François Lheureux et Claude Dubois comme experts annonce une certaine notoriété. Quant à Guillaume Guillain et Jean Le Breton, "jurez en l'estat de maçonnerie" , ils appartiennent à des familles dont certains membres occupent une place dans l'histoire de l'art français. Il n'est pas jusqu'au notaire assigné par_:Jean Autrot qui n'évoque des souvenirs tout proches de nous. Le nom d'Vver était représenté tout récemment encore dans le notariat parisien ; il a. été porté par deux générations successives en ces derniers temps.

;nt si ce bourgeois de Paris tenait par un lien quelconque à la lons ici pour mettre en garde les biographes contre des confu-

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	LES SCULPTEU led. Delaplanche cedde et transporte comme dessus et promet garantir de ces faitz et promesses seullement ausd, religieux, prieur et couvent, les arreraiges de lad. rente de cent solz qui estoient deubz et ce payoit (sic) à bureau ouvert au jour du susd, partage, et qui ce sont payé à bureau ouvert, tant lors dud. partage datté dud. jour 12^e septembre 1623, que depuis icelluy jusques et après le dernier juing de l'année 16oo, dont led. Delaplanche n'a receu aucune chose, ains seullement a receu les arreraiges de lad. rente escheu depuis le premier juillet dernier lad. année 16oo jusques à et après le dernier juing 1610. Ce present transport et délaissement ainsy fait par led. Delaplanche. esd. noms, ausd, religieux et prieur et couvent, et en faveur de ce que François Delaplanche, son filz, à present nommé frère François de Sainct-Joseph, a esté reçeu' religieux audit couvent du Plessis-Picquet, où il a faict profession dimanche dernier, 8^e du present mois et an, et outre ce et par dessus la somme de trois cens trente livres tournois que led. s^r Delaplanche a baillé aud. couvent du Plessis, tant pour la robbe, vestement, lin et quelques livres pour son filz, que festin de la profession, dont lesd, religieux pour ce presens et comparans par lesd. s^r prieur et célérier dessus nommés sont demeurés d'accord, et ce sont tenus et tiennent comptans, et ont quicté et quictent led. Delaplanche et tous autres, et, ce faisant, lesd, religieux et couvent se chargeront de fournir tout ce qui sera necessaire aud. frère François de Saint-Joseph. Ce qui fut faict et passé aud. Plessys, par devant moy tabellion soubzsigné, en la presence de Anthoine Galleran et Claude Naquerre, demeurans aud. Plessys, tesmoings à ce requis O Comme il a été dit plus haut, nous ignorons complètes famille du glorieux artiste dont il porte le nom.Nous le sign! sions possibles.	S (1521-1650). 147- appellez. . . le samedy, 14° jour de may l'an i633, après midy. Signé : Rimboult. — (Arch, nat., Y 174, fol. 79 v°!) 294. — Germain Pillon ⁽¹⁾, bourgeois de Paris.* — 11 février i634.. Donation par Denise Noel, veuve en secondes noces de P. Guerrier, marchand et bourgeois de Paris, demeurant rue Guérin-Boisseau, à ses filles, Jeanne et Marguerite Guerrier, de la moitié par indivis d'une maison, rue de la Vieille-Monnaie, et d'une maison à Argenteuil, rue du Cul-de-Sacq, acquise par feu Germain Pillon et échue à sa veuve lors du partage avec les enfants et héritiers du defunt. — (Arch, nat., Y 174, fol. 41 4 v°.) Jean Autrot, sculpteur. Le nom du sculpteur Autrot, qu'il convient peut-être d'orthographier Autereau, est tout-à-fait oublié, et le débat qui entraîne de si longues procédures et dont la solution reste inconnue paraît porter sur une question assez futile. Tant d'expertisés pour un manteau de cheminée, c'est beaucoup d'affaires pour bien peu de chose, semble-t-il. Mais, à côté du nom du demandeur paraissent deux sculpteurs dont les noms se retrouvent ailleurs. Le choix de François Lheureux et Claude Dubois comme experts annonce une certaine notoriété. Quant à Guillaume Guillain et Jean Le Breton, "jurez en l'estat de maçonnerie" , ils appartiennent à des familles dont certains membres occupent une place dans l'histoire de l'art français. Il n'est pas jusqu'au notaire assigné par_:Jean Autrot qui n'évoque des souvenirs tout proches de nous. Le nom d'Vver était représenté tout récemment encore dans le notariat parisien ; il a. été porté par deux générations successives en ces derniers temps. ;nt si ce bourgeois de Paris tenait par un lien quelconque à la lons ici pour mettre en garde les biographes contre des confu-

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